★ HOLLYWOOD STORY



 
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 ★ HOLLYWOOD STORY

Aller en bas 
AuteurMessage


Jimmy Kimmel
Jimmy Kimmel
THE ROLE MASTER
Arrivée : 27/07/2017
Messages : 96
Castings : 282
Célébrité : Jimmy Kimmel

Crédits : Sélène

★ HOLLYWOOD STORY Empty
MessageSujet: ★ HOLLYWOOD STORY  ★ HOLLYWOOD STORY EmptyMer 6 Mar - 22:22

Hollywood

★-★-★-★-★-★-★-★-★-★-★-★-★-★-★



★ Une terre promise et une étable
A l’avènement du cinéma, Hollywood ressemblait à un petit paradis. C’était une paisible localité, renommée pour la douceur de son climat et ses vastes horizons vierges de toute construction. On y respirait un air délicieusement tempéré de parfums d’orangers, d’eucalyptus et de jasmins. Des bougainvillées, des rosiers, des géraniums poussaient en toute liberté, tandis que d’élégants palmiers s’élançaient dans l’azur du ciel. Les nuits de pleine lune, on entendait hurler les coyotes..

Un beau jour de décembre 1913, Cecil Demille, de la compagnie Famous Players Lasky (qui deviendra Paramount), débarque de New York avec son équipe. Après avoir remonté une large avenue nommée Vine Street, le groupe s’arrête au « studio » : une grange tachée par la chute des fruits des arbres voisins. DeMille envoie un télégramme à sa compagnie à New York : « demande autorisation louer étable dans lieu nommé Hollywood pour 75$ par mois ». La réponse ne se fait pas attendre : « autorisation location étable ». C’est ainsi que DeMille put tourner Le Mari de l’indienne (The squaw man), le premier long métrage (muet) de l’histoire. Ainsi commence la ruée vers la terre promise de Hollywood. Cinéastes et producteurs débarquent, attirés par la douceur du climat, qui leur permet de tourner été comme hiver. Le prix peu élevé des terrains, la présence d’une main-d’oeuvre abondante et moins chère qu’à New York et enfin la variété des paysages alentour, finissent par décider nombre de pionniers du 7e art à venir s’y installer.

D. W. Griffith, qui trainait dans le coin depuis 1910, réalise la toute première superproduction : naissance d’une nation (1914), suivie d’Intolérance (1916), pour laquelle il fait appel à 5 000 figurants : le tournage durera 16 semaines et nécessitera 76 heures de pellicules pour un film de 3 heures.

C’est aussi à Hollywood que l’un des tout premiers genres du cinéma muet voit le jour, la comédie burlesque ou slapstick. Mack Sennett, son pionnier, tournera des centaines de ces courts-métrages comiques pour la Keystone dans des baraques minables. Il lancera la carrière de nombreux acteurs comiques, dont Charlie Chaplin. C’est alors que, fraichement arrivé d’Angleterre, Chaplin invente son personnage de Charlot en fouillant dans la garde-robe de la Keystone. Le triomphe est immédiat et fulgurant. Sa Canne, sa moustache, son chapeau melon et sa démarche le propulsent en tête d’affiche en moins de 3 ans. Succès planétaire. Embauché à 75$ la semaine à ses débuts, Chaplin signera en 1917 le premier contrat de 1 million de dollars enregistré dans les annales du cinéma.

Anecdote : Pendant l’hiver 1954, Chaplin fit un don de 2 millions de francs à l’abbée Pierre et à sa fondation. Emmaus, à la suite de l’appel urgent à la solidarité pour venir en aide aux sans-abris. Chaplin eut ces paroles « je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j’ai toujours été et que j’ai incarné. »

C’est ainsi qu’il devient multimillionnaire à 28 ans et s’installe, en 1918 dans ses propres studios (qui existent encore aujourd’hui). Avec Douglas Fairbanks et Mary Pickford, deux vedettes en vue à l’époque, il fonde en 1919 United artists, contribuant ainsi à asseoir l’image d’un hollywood capitale mondiale du cinéma. Une conjoncture d’autant plus favorable, que la Première guerre mondiale avait ruiné les premières années du cinéma en Europe.


L’âge d’or des usines à rêve
Les années 1920,30 et 40 représentent l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Deux raisons à cela. La télévision n’existe pas encore et l’esprit de liberté qu’il véhicule et le divertissement qu’il crée dans une société en proie à ses doutes (la première guerre mondiale, la prohibition, le krach boursier de1929..). De fait, la jeunesse ainsi que nombre de familles se mettent à fréquenter les salles avec assiduité (à l’époque, un ménage allait au cinéma en moyenne trois fois par semaine). Ainsi naquit le culte des stars.

La première Major Company voit le jour : la Paramount, dirigée par Adolf Zuckor. Dans les année 1920, les fameuses roaming twenties, le cinéma de Hollywood se constitue en movie business, dont Hollywood est l’épicentre. Tout en conservant leurs bureaux à New York, les grandes maisons de production montent d’énormes studios à Hollywood. Ce sont les dream factories.

Hollywood emploie alors près de 28 personnes, dont 170 réalisateurs et 350 scénaristes qui fournissent 500 à 700 scénarios par an. « Hollywood est une cité ouvrière », écrira Joseph Kessel. « Sous ses apparences de calme, de loisir, sous sa carapace de luxe, elle est pareille aux villes minières, aux agglomérations de hauts fourneaux qui se vident de l’aube au crépuscule pour envoyer leur population aux galeries ou à la chaine. Hollywood fabrique des images parlantes comme Ford sort des automobiles. »


Les Big five majors) dominent le monde du cinéma
La MGM (Metro Goldwyn Mayer collectionne les stars, fidèle à sa devise More stars than there are in heaven (plus d’étoiles qu’il n’y en a dans le ciel). Greta Garbo, Clark Gable, Marion Davies, Norman Shearer jouent pour la MGM

Anecdote : Le lion de la métro Goldwyn Mayer ? Tout simplement parce que l’un des fondateurs, M. Mayer avait un lion, Slats, comme animal de compagnie. Il devint la mascotte des films de la MGM. Slats fut le représentant rugissant de la MGM de 1924 à 1928. Depuis, quatre autres lions lui ont succédé aux différents génériques de la compagnie.

La Paramount : on y trouve l’irrésistible Mae West, le sémillant Gary Cooper, Bob Hope, les Marx brothers et Marlene Dietrich.

La Warner Bros, dirigée par les quatre frères Warner, n’a pas autant de stars mais rien que du brillant : Humphrey Bogart, James Cagney, Bette Davis.

La Twentieth Century Fox ne renait de ses cendres qu’en 1935, pour devenir quatrième des Big five majors.

La RKO aura le génie de produire Citizen Kane, d’Orson Welles. Elle appartenait à Joe Kennedy, le père de JFK.


Les Little three : Columbia, United Artists et Universal.


Les producteurs
Ils règnent en maitres absolus, contrôlent tout, interviennent à tous les niveaux : choisissent les sujets, les auteurs, les metteurs en scène, les acteurs, l’équipe technique. On les surnomme les « Moguls ». Irving Thalberg (bras droit de Louis Mayer à la MGM), a servi de modèle à Scott Fitzgerald pour son Dernier Nabab (the last tycoon). Quelques producteurs indépendants réussiront malgré tout à se faire un nom à l’ombre des Majors comme Samuel Goldwyn et David Selznick, le producteurs d’Autant en emporte le vent (1939), film feu d’artifice de l’âge d’or hollywoodien.


Les réalisateurs
Les années 1930 sont marqués par de grands réalisateurs comme Franck Capra (le génie des comédies qui font réfléchir), John Ford (le père des westerns), Howard Hawkes (initiateur du film noir).

Une pleiade de génies roule pour Hollywood : John Huston (le faucon maltais, la nuit de l’iguane..), Raoul Walsh (high sierra..), Billy Wilder (Sunset boulevard, Sept ans de réflexion..), Joseph Mankiewicz (Le château du dragon, Eve, La comtesse aux pieds nus..), Ernst Lubitsch (jeux dangereux, le ciel peut attendre..), Alfred Hitchcock (inventeur du thriller au cinéma). Et tant d’autres..


Les années 1940 ouvrent l’ère du film noir mais aussi des pin-up, ces glamour girls qui nous changent des beautés académiques d’avant guerre. Rita Hayworth est surnommée « la star atomique », Esther Williams « la naïade », Jane Russell « la brulante », Lana Turner « la torride », Bette Davis « la garce », Ingrid Bergman « l’étrangère » et bien sur Marilyn Monroe, star hollywoodienne par excellence « la baby dol du 7e art ». Toutes ces vedettes, « esclaves les mieux payées du monde », habitent à Beverly Hills, à deux pas des studios.


Les Nobel du cinéma
Un chevalier longiligne, en bronze plaqué or, tient une épée verticalement, les pieds posées sur une bobine de film : cette statuette est remise chaque années depuis 1929 comme récompense aux meilleurs films, réalisateurs, scénaristes et techniciens du 7e art. Une sorte de prix Nobel du cinéma, en somme, Pour la petite histoire, lors de la première remise des prix, on donna 15 statuettes devant un auditoire de 26 personnes.


Un oncle en or
Mais pourquoi ce prénom désuet d’Oscar ? jusqu’en 1931, les Awards n’avaient pas de nom. Margaret Herrick, baptisa la statuette en raison de sa ressemblance avec son oncle Oscar.


Hollywood aujourd’hui
La réputation mondiale de Hollywood est intacte et le mode in Hollywood représente toujours 90% des personnes travaillant dans l’industrie du cinéma et des dépenses faites dans ce domaines aux Etats-Unis. Bien qu’ayant connu une crise extrêmement grave avec l’arrivée de la télévision, la réorientation partielle des studios dans la production d’émissions télévisées les a sauvés de la catastrophe puisque aujourd’hui, les films ne représentent plus que 20% de leur chiffre d’affaires. Mais la concurrence est là, notamment l’Etat de New York; la Georgie et la Louisiane, qui multiplient les avantages fiscaux pour attirer les grosses productions.

Depuis 20 ans, le nombre de tournages en Californie du Sud a diminué de plus de moitié. Pour enrayer l’hémorragie, les élus ont décidé en 2015, de tripler les avantages fiscaux en les portant à 330 millions de dollars. Mais New York a renchéri avec une enveloppe fiscale de 420 millions de dollars. Quant à la Louisiane et à la Georgie, ils ne comptent pas se laisser faire.. Il est vrai qu’aujourd’hui la plupart des gros budgets - les fameux blockbusters - visent le marché des ados. Ces films à gros budgets génèrent de multiples revenus dérivés : merchandising, jeux vidéos, franchise, parcs d’attractions etc. D’un autre côté, l’industrie cinématographique est en train d’évoluer.

Si le chiffre d’affaires mondial continue de grimper, les studios doivent faire face à de nouveaux concurrents : Netflix, Youtube, Amazon, car les maitres de la toile sont capables eux aussi de fabriquer des films eux-mêmes grâce à des ressources financières très supérieures a celles des studios, sans oublier le géant chinois qui point déjà le bout de son nez.. Hollywood vit-elle la fin d’un rêve ? Sera-t-elle capable de garder ses créatifs ?









Revenir en haut Aller en bas
 
★ HOLLYWOOD STORY
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ★ THE HOLLYWOOD NEWS

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
City of stars :: Let's start :: ANTRE DES STARS :: Annexes-
Sauter vers: